Rapport annuel du Président
En vue de l'Assemblée des délégués 2019, j'ai repensé à ma première année en tant que Président de l'ODEC. Quand mon prédécesseur Patrick Hähni m'a annoncé quitter la présidence, je me suis dit : "Eh bien, je vais le remplacer facilement. Je siège au Comité depuis quelques années déjà et je sais en quoi consiste cette fonction".
Mais comme c'est le cas avec les changements dans la vie, on n'en devient vraiment conscient que lorsque le changement est là. Ne plus représenter l'ODEC comme vice-président, mais être président et responsable de quatre collaborateurs, de la progression financière et politique de l'association ODEC, cela m'a donné à réfléchir : "Puis-je le faire ? Puis-je faire avancer les choses ?". Et aujourd'hui, 371 jours après mon élection à la présidence, je peux affirmer : "Oui, je continue, ça marche."
Je voudrais souligner trois évènements qui m'ont le plus marqué au cours de l'année écoulée et qui m'ont également apporté beaucoup de plaisir. Au cours de l'année sous revue, deux motions pour mieux positionner le niveau ES ont été votées au Conseil national et au Conseil des Etats. Le paysage de la formation professionnelle a donc beaucoup bougé pour les diplômés ES.
Via "parlement.ch", j'ai pu suivre fasciné et en direct les discussions du Conseil des Etats. Ce qui m'a le plus marqué, c'est le moment où le Conseiller aux Etats Bischofberger a brandi notre Bulletin ODEC et cité les propos de mon prédécesseur, Patrick Hähni. C'était un grand moment pour moi !
Le deuxième évènement a été la Conférence d'automne du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation SEFRI à Berne. Là, Rémy Hübschi, vice-directeur du SEFRI, m'a demandé si, en tant qu'association, nous pouvions fournir les points qui sont importants pour le positionnement ES selon les diplômés ES. Je suis très fier qu'en peu de temps, et avec notre petite équipe, nous ayons pu élaborer un document complet intégrant les remarques des associations-membres, et le soumettre au SEFRI.
Et le troisième évènement, le 3 mai 2019, à Bellinzone, où nous avons rencontré le Président de l'ATST ODEC-Ticino avec les directeurs des Ecoles supérieures du Tessin et la délégation cantonale. Nous avons pu présenter notre association nationale, nos réalisations et notre travail de positionnement. Les problèmes du niveau ES au Tessin sont les mêmes qu'en Suisse alémanique et en Suisse romande et ont été intégré dans notre prise de position. Notre message était le suivant : "Ensemble, nous pouvons avancer et résoudre la situation".
Ce sont là les éléments majeurs de mon année écoulée. Une partie du succès réside dans le fait qu'il faut d'abord prendre la décision de faire quelque chose. Il y a seize ans, j'ai décidé de me joindre au Comité. Notre assemblée des délégués a décidé que nous voulions faire quelque chose pour le positionnement du niveau ES.
Pour réussir, il nous faut aussi disposer de ressources pour atteindre nos objectifs : d'une part, c'est le temps que nous consacrons au travail associatif et, d'autre part, ce sont les finances que l'ODEC devra consacrer cette année au positionnement ES.
Réussir n'exclut pas les erreurs : tomber, se relever et recommencer. Alors réessayons et tentons un pas de plus.
Réussir nécessite que nous nous orientions sur les besoins des diplômés ES et que nous tentions de les soutenir. C'est pourquoi je suis reconnaissant de toutes les contributions de nos membres et des échanges avec toutes les personnes impliquées.
Au cours de cette collaboration réussie, nous avons eu de bons et drôles moments. Cet état d'esprit facilite la découverte de solutions et leur mise en œuvre. Pour ce qui est du positionnement ES, nous ne nous contenterons pas de définir des champs d'action, comme s'y attend le SEFRI, mais nous exigerons également des mesures concrètes.
Réussir est un travail d'équipe. C'est le succès des diplômés ES et de l'association ODEC. Le succès auquel nous aspirons aujourd'hui se situe dans le futur. Mais une fois que notre diplôme aura été reconnu "fédéral" et que d'autres exigences auront été satisfaites, nous aurons un grand succès à célébrer ensemble. Je suis convaincu que nous y parviendrons et que nous y parviendrons ensemble.
Merci, merci beaucoup pour votre engagement et votre collaboration. Je me réjouis de continuer à collaborer avec vous.